François Drapier

Né à Saint-Étienne d’une mère elle-même native de Metz, François Drapier avait 20 ans en 1976, quand les Verts, à un poteau carré près, dominaient l’Europe du football. Cette année-là, après de remarquables états de service à l’AS Saint-Étienne puisqu’il s’agissait aussi de son club à lui, il s’en va rejoindre le FC Grenoble, y évolue au sein de la troisième division nationale et compte deux sélections en équipe de France universitaire. À la fin de ses études, avec Anne, sa compagne, professeur d’éducation physique et sportive comme lui, François Drapier est titularisé à Rombas, où il effectuera toute sa carrière. C’est à la fois la raison et l’objet de son intervention dans les pages de Court Circuit. De 2009 jusqu’à sa retraite, en 2017, l’enseignant travaille à mi-temps, car il vient de découvrir une pratique artistique qui le fascine, l’étonne et le passionne : la gravure. Graver, c’est reproduire, certes ; c’est aussi jouer, avec une pratique, des codes, des matières. Les éditions La Paulette, fondées par les amis Jean-Christophe Diedrich, Olivier Toussaint que nos lecteurs connaissent bien et par François Drapier lui-même, viennent de publier Tempête sur le zinc, roman graphique et muet. Homme de nombreuses luttes et de multiples talents, il rejoint donc, ici, l’équipe d’auteurs de notre revue, où il a tout de même d’emblée trouvé le moyen de se distinguer de ses petites camarades : la première de François Drapier dans Court Circuit est aussi une première pour Court Circuit puisque personne n’y avait encore illustré ses propres écrits.

Ses contributions